Ce mercredi 17 juin, 47 professionnels du monde de l' évènementiel, discothèques, dj's, animateurs, traiteurs, photographes, loueurs de salles, se sont réunis, sur le parking de la discothèque Le Pacha, à Plouigneau (29).
Tous et toutes étaient vêtu(e)s de noir, signe d'un deuil, pour toutes ces professions.
Suite à un mouvement national, ce rassemblement à l' initiative d' Arnaud Broudin, responsable du Pacha Club, était organisé, dans le but d'inviter des médias locaux, pour parler de la situation dont se trouvent actuellement tous ces professionnels, afin de faire savoir aux Français, aux députés et sénateurs, ainsi qu' au gouvernement, de ce qui est en train de se passer.
Depuis le 14 mars, de nombreux secteurs professionnels sont encore à l' arrêt, et depuis la dernière annonce du Premier Ministre, le 27 mai, c'est le grand flou total. Différentes dates sont entendues, et dans la presse, le 22 juin est annoncé, ainsi que le 11 juillet, et peut-être le 30 octobre, depuis l' élocution du ministre de la santé, Olivier Véran, devant les députés, ce mercredi 17 juin, disant que " dans les discothèques, 1500 - 2000 personnes faisant la fête, se toussent dessus ".
Pour Arnaud Broudin," justement c'est de là que vient notre incompréhension... Des clubs de 1500 2000 personnes à l'heure d'aujourd'hui nous pouvons les compter sur le territoire français. La moyenne est plutôt située entre 250 et 800 personnes, les mariages sont rarement au-dessus de 120 à 150 personnes, nous sommes très loin des chiffres annoncés ! ". Arnaud rajoute " Avez vous déjà regardé les JT, les réseaux sociaux, la presse? Malheureusement c'est déjà le cas dans de nombreux endroits recevant du public, les manifestations rassemblant 30 000 personnes sont autorisées mais pas les clubs, les mariages, etc... Certains bars, restaurants, et j'en passe on prit le relais des discothèques, il suffit de suivre les faits divers des presses locales ".
Pour finir, Arnaud termine en disant " Nous ne demandons pas de l'argent, nous nous sommes réunis pour connaitre une date de reprise de notre secteur d'activité mais il est certain que si nous ne sommes pas rouvert le plus vite possible il va falloir que l'Etat aide ce secteur d'activité à l'arrêt par obligation ! "