13 Mai 2021
Dans le but de sensibiliser, l'ensemble de la population au problème des masques qui gâchent le paysage et à être jeté partout, Alban LAURENT vient de créer une association qui s'appelle BAS LES MASQUES.
Alban explique que " le projet de BAH LES MASQUES, que j'ai lancé depuis l'année dernière, est un problème mondial, car partout où il y a un homme, un masque peut trainer. On peut regarder dans les voitures, tout le monde a des masques. C'est quelque chose de nécessaire et d'utile, mais d'un autre côté nous sommes passés de 400 millions de productions à 500 milliards de productions de masques. Il faut vraiment à mon sens, que cela devienne un problème national afin que cela soit pris en considération par les pouvoirs publics et qu'on puisse avoir quelque chose qui bouge par rapport au tri, car on peut revaloriser ces masques qui peuvent être recyclés et devenir de nouveaux produits comme par exemple des t shirt pour les sportifs, de l'isolant pour les maisons ou les voitures. Il est vraiment important de pouvoir faire quelque chose ".
Alban continue en disant, " j'ai commencé l'année dernière, le 21 mars, le jour du printemps, où je me suis dit qu'il y a vraiment quelque chose à faire. Je me laisse jusqu'à l'été pour lancer ce projet, et je m'aperçois que j'ai touché une corde sensible, car je rencontre beaucoup de personnes sur les réseaux sociaux ou dans la vraie vie qui sont favorables et sensibilisées à cette démarche, et trouvent cela scandaleux le nombre de masque au sol. Mais personne ne sait quoi faire avec. On n'ose pas les ramasser à cause du virus, sauf que cela traine. Pour moi, ce n'est pas à la nouvelle génération de payer pour ce problème. Cela n'existait pas, il y a un an, et ce n'est pas normal qu'il y en ait autant. Je réside en périphérie de Vannes, je travaille sur le campus de Beaulieu à Rennes, depuis quelques articles parus dans les médias locaux, des gens me contactent pour me demander des renseignements pour mettre en place cette même démarche partout . Quelquefois, je suis accompagné par des amis ".
Alban poursuit en disant, " J'ai déjà parcouru une quarantaine de marathons, et je prépare l'ultra marin. Je fais en moyenne 70 kilomètres par semaine, je ramasse 4 à 6 masques par kilomètre, j'en ai déjà ramassé plus de 3 000. Mon équipement est un gant et un sac. Je ramasse ces masques en faisant plutôt de la marche rapide, et je n'arrête pas de me baisser pour les ramasser, ce qui est un très bon exercice. Les kinés préconisent cet exercice de flexions pour se baisser au sol ".
Alban précise, " je dépose ces masques à l'ESAT de Locminé à côté de Vannes. C'est un processus qui permet de redonner de l'emploi à des personnes qui n'en ont pas, avec des personnes en situation de handicap, et cela leur permet de se sentir utile, le fait que le cycle soit complet. Ils enlèvent les élastiques ainsi que les différentes couches, jusqu'à revaloriser le produit et cela crée de l'activité qui n'est pas productive pour une entreprise classique, mais c'est une des missions des ESAT. Ils sont partis dans cette démarche avec le conseil municipal, et les établissements d'enseignement ".
Pour conclure, Alban termine en disant, " je ne suis pas là pour dénoncer, pour être moralisateur, mais juste pour faire prendre conscience aux gens, des problèmes, en essayant de changer le regard sur la pollution en général et en particulier sur les masques. En ce moment, c'est urgent ".
Pour contacter Alban, vous pouvez le joindre, en tapant BAHLESMASQUES, sur tous les réseaux sociaux, Google, Facebook, Twitter, Youtube,Instagram.