10 Mai 2021
Dans le cadre de la loi climat et résilience qui a été votée mardi dernier à l'assemblée nationale et doit être examinée prochainement au sénat, un appel avait été lancé au niveau national, pour organiser des manifestions dans les grandes villes de France.
A Rennes, c'est sur le mail François Mitterrand, que les organisateurs avaient donné rendez-vous aux Rennaises et Rennais. Après une prise de parole, le cortège a pris la direction de l'esplanade Charles de Gaulle, pour rejoindre par les quais, le point de départ. Une manifestation qui s'est déroulé dans le calme et en présence de nombreuses familles.
Grégory Oliveira Dos Santos, membre de la convention citoyenne pour le climat, explique que " nous sommes là aujourd'hui pour lutter contre la loi climat et résilience qui à été envoyée par le gouvernement au sénat ".
Grégory précise que " étant membre de la convention citoyenne, nous nous sommes rendu compte qu'il y avait à peine 10% de nos choix qui étaient pris en compte. C'est pour cela que nous sommes dans la rue, aujourd'hui dimanche, pour essayer de donner du sens à ces mesures via le sénat, car le texte va être envoyer aux sénateurs ".
Grégory continue en indiquant que " l'une des mesures était de faire une reconnaissance du crime d'écocide, qui était de mettre en place des limites planétaires, pour ensuite pouvoir se retourner contre les sociétés, les états, et dire qu'ils ont mal fait leur travail. Nous savons tous les ans que nous utilisons plus de ressources que la planète ne peut en créer, et aujourd'hui cette date est arrivée, à Noël. Donc là, il va falloir bouger, et on voit que l'état n'a pas trop envie de cette loi climat et résilience ".
Dans cette convention, Grégory poursuit également, en disant que, " nous demandions, une réforme du transport aérien, mais aussi sur le logement, avec la rénovation globale des passoires thermiques et l'interdiction de la location de cette dite passoire thermique, car, ceux qui vivent à l'intérieur, ce sont des personnes qui ont le plus de difficultés financières et pour se chauffer. Parmi ces mesures, il y avait la mise en place 28 heures de travail de manière à créer du travail et s'engager dans des associations ".
Grégory conclut en disant que " nous sommes aujourd'hui plus d'une quarantaine d'associations. On voit que le mouvement prend de l'ampleur, il y a plus de monde que celle du 28 avril. Nous sommes ravis ".