10 Février 2022
Depuis 13 jours, de nombreux routiers canadiens, bloquent le quartier du Parlement à Ottawa, ainsi que plusieurs autres villes, afin de protester contre les mesures sanitaires imposées par le gouvernement. Pour protester contre l'obligation vaccinale des routiers canadiens de franchir la frontière avec les Etats-Unis.
En France, après des appels lancés sur les réseaux sociaux, les Français sont invités à rejoindre Paris, ce samedi 12 février.
C'est vers 17h30, ce jeudi 10 février, que les premiers véhicules ont commencé à arriver à proximité de Châteaubourg, pour se stationner auprès de la salle des fêtes.
De nombreuses personnes sont venue déposer et apporter du ravitaillement. Le collectif organisateur de cet évènement à prit la parole, afin d'expliquer pourquoi ce convoi était organisé.
Pour Patrick de Pontivy, " Je participe à ce convoi, car c'est le moment ou jamais de récupérer notre liberté, dire que nous ne sommes pas d'accord avec tout ce qui se passe, l'augmentation des prix, c'est un combat général, et c'est aussi pour retrouver la totalité de nos libertés et de reprendre nos droits ".
Selon Sébastien de Rostronen, non vacciné, mais qui a suivi scrupuleusement les protocoles, " je participe à ce rassemblement, pour dire stop a toutes les mesures du gouvernement. J'estime qu'on pousse les gens trop à bout, et tout ce qui se passe, avec l'augmentation des prix. On voit bien que la solidarité est revenu avec ce mouvement. On va à Paris pour retrouver des gens, un peu de bonheur qu'on a perdu pendant deux ans ".
D'après Emilio, de Lamballe, " je trouve qu'il y a deux poids, deux mesures. Je fais partie d'un groupe de danse, on nous impose la passe pour 20 personnes, alors qu'il va y avoir des meetings pour les élections présidentielles où il n'y en aura pas besoin et ils seront des milliers à se réunir. Cela m'agace ! '.
Pour France et Philippe de Guingamp," nous participons à ce convoi, afin de retrouver notre liberté que nous avons perdue depuis deux ans. Monsieur Macron nous ment sans arrêt ! Nous demandons que Monsieur Macron et son gouvernement démissionnent ! Cela suffit les mensonges. Nous sommes libres, nous sommes des êtres humains, et on veut vivre normalement. Nous ne sommes pas violents, mais c'est le gouvernement qui est violent ! la façon dont ils s'adressent à nous ! '.
Pour Cécile de Rennes, " je participe à ce rassemblement, car je suis tout à fait en accord avec ce désir de suppression du passe vaccinal qui n'a aucun sens et aucun intérêt, et je suis venu pour aider à accueillir les personnes qui vont continuer le chemin jusqu'à Bruxelles, et aider au ravitaillement et au tri. Une personne anonyme a fait un don de 100 petits déjeuners pour les plus démunis. Je sens un véritable élan de la population, il y a un désir de sortir de cette situation ".
Catherine et Yousuf de Bruz expliquent que " nous possédons un food truck indien, qui s'appelle BollyFood Express, nous ne pouvons pas suivre le convoi, et nous sommes de tout coeur avec tout le monde, et notre petite contribution, c'est de venir ici à Châteaubourg, et servir gratuitement des repas, pour que les gens mangent chaud. Cela nous fait plaisir de participer ".
Muriel de Dol de Bretagne, précise, " je participe au convoi, pour retrouver nos libertés fondamentales qu'on n'aurait jamais dû perdre. La liberté de choisir pour soi-même, la balance bénéfice-risque face à un traitement, la liberté de circuler, la liberté de choisir d'aller dans un endroit, sans avoir à donner un justificatif qui s'appelle le pass. Je vais jusqu'à Bruxelles, avec mes enfants et mon camping-car ".
Ce vendredi matin à partir de 9h00, le cortège reprendra la route en direction de Paris. Après Paris, les participants à ce convoi, sont invités à rejoindre Bruxelles le 14 février, où d'autres habitants de pays européens, devraient les rejoindre.