Festival l'Armor à sons 2023 : les bénévoles en plein travail

Le compte à rebours a démarré, à deux semaines du festival, les bénévoles de l'association Bowidel, sont en plein travail, tous les samedis, depuis plusieurs le mois de mars, lors d'ateliers bricolage, afin de préparer au mieux les infrastructures, panneaux de signalisation, caisses, toilettes sèches, pour les festivaliers.

Jenny Buhot-Ferrieu chargée des relations presse et communication, explique " les ateliers bricolage ont lieu plusieurs samedis dans l'année. Le but est de rassembler des bénévoles autour de groupes qui vont avoir des thématiques, comme la menuiserie, la décoration de peinture, atelier électricité. C'est également de préparer le festival et de commencer à travailler sur les différents sites ". 

Olivier Chouannière coprésident du festival avec Yoann Réhel poursuit en disant que " les premiers ateliers de bricolage ont commencé depuis le mois de mars, qui a débuté par du rangement et de la restructuration et de voir aussi les besoins qu'il y avait sur les différents ateliers, comme par exemple, besoin en matériel, ainsi qu'en énergie et décorum, car le site ne change pas, mais on a toujours des modifications d'une année à l'autre. Cette année nous n'avons pas de thème c'était plus simple, nous avons laissé les gens allés à leur bon vouloir, par rapport aux couleurs qui étaient sur l'affiche. Concernant la plomberie, nous nous sommes aperçu que l'an dernier, nous avions eu un petit problème sur les toilettes, donc on a renforcé tout ce qui est toilettes et urinoirs, et nous avons en plus, ce que l'on appelle le " pisse debout " pour les femmes, qui vont permettre de dégager plus de temps, sur les toilettes sèches. Nous avons également la signalétique où nous avions péché, l'an dernier. Nous avons tout revu en début d'année, et depuis trois ateliers, nous sommes dans le vif du sujet, où l'on travaille sur le festival, c'est-à-dire préparer l'implantation, et commencer à dispatcher le matériel à des endroits bien spécifiques ". 

Olivier continue en disant que " concernant le bénévolat, nous sommes plus ou moins surpris, car nous avons fait un atelier sur le week-end du jeudi de l'ascension, et le samedi nous nous sommes retrouvé avec soixantaine de personnes. Généralement cela oscille entre 70 et 90 personnes. Dès le 17 juin, nous commençons le barriérage, et la finalisation de certains ateliers, avant de rentrer dans le vif du sujet. Nous serons plus d'une centaine de personnes. Le montage propre, commence à partir du 17 juin, car nous avons plus de 8 km de barrières à mettre en place. Cela va être un week-end important et énergivore, car c'est vraiment le premier week-end où nous aurons un dimanche pour se reposer, car le week-end d'après, nous travaillerons sur les deux jours, et le montage officiel du festival aura commencé dès le mardi. Nous sommes vraiment dans les starting-blocks. C'est une date butoir pour démarrer les hostilités ". 

Concernant la programmation, le jeudi, le bôbimome, Olivier précise que " c'est une journée importante pour l'association, car cela existe depuis plusieurs années, et qui nous tient à coeur. C'est de faire venir aussi bien les écoles, que des établissements spécifiques, spécialisés, comme des enfants et adultes handicapés. Il y aura deux spectacles. Il y aura plus de 1200 enfants et adultes en situation de handicap. Sur les affiches, le festival est annoncé sur trois jours, mais pour nous, c'est vraiment quatre jours d'évènements qui auront lieu sur la plaine du Louvre, à Bobital ".

Concernant le vendredi soir Olivier explique que " c'est vraiment la soirée, qui sera différente du week-end. Les autres années, nous avions une programmation plus ou moins similaire sur les trois jours. Mais là, on s'est dit, que si nous voulons nous démarquer sur les autres festivals, il fallait faire quelque chose de différent, et nous avons un lien avec le festival de Poupet. Le but était de faire quelque chose avec eux, en partenariat. Et nous savons que d'autres festivals étaient intéressés sur ce même créneau, donc on s'est dit que ce serait dommage que cela nous échappe, car avec les affinités que nous avons avec eux. Nous y pensions depuis quelque temps. Et cette année, c'était le moment idéal. Le vendredi soir, ce sera 6 heures de musique sans interruption, avec des groupes vraiment différents, car les gens ont besoin de sortir de tout ce qui s'est passé, avec les deux années de covid. C'était important de faire quelque chose de folie. C'était un pari, il fallait le faire, et nous nous sommes aperçu avec la billetterie, que c'était quelque chose qui plaît, car c'est intergénérationnel. Tout le monde connaît un groupe qui sera sur scène, que ce soit Fatal Bazouka avec Mickaël Youn ou La Petite Culotte, ça va être une soirée de folie. Le but c'est que les gens s'amusent, pour lancer le festival sur les 3 jours.  Nous avons aussi une scène B, le vendredi soir, avec de l'électro décalé ".

" Pour le samedi et dimanche, nous allons avoir des groupes qui ont fait l'histoire du festival. Matmatah est déjà venu deux fois à Bobital, et je pense qu'il y aura un lien avec le public, car en plus, ils sont bretons. Nous avons aussi Vladimir Cauchemar, nous aurons du rap également, car le festival se veut intergénérationnel. On se doit par rapport aux festivaliers, de faire quelque chose qui plaît aussi aux jeunes, avec Angèle, Roméo Elvis. Nous aurons aussi Déportivo, Zaoui, La Jungle. Il n'y a pas que la scène A, nous avons une bonne programmation sur les deux scènes. Nous allons inciter les gens à aller voir ce qui se passe sur la scène B. Nous avons un chapiteau qui est encore plus grand que l'an dernier. Quand on voit le prix d'un billet pour une journée, on peut faire de bonnes découvertes. Nous avons la chance d'avoir un programmateur Romain Benoist, qui travaille depuis des années, avec nous. C'est un gars qui sait aller chercher des pépites. Et nous avons la chance d'avoir une bonne programmation. Si nous sommes complets ce n'est pas anodin, c'est que nous avons une belle programmation, une belle dynamite, et Romain, y est pour beaucoup ". 

Yoann Réhel coprésident également du festival, conclue en disant que " le cachet des artistes représente 35%, sur 2 millions d'euros c'est environ 700 000 euros. Sachant que 1/3 des artistes qui sont sur notre scène gratuite au Bo Village. Nous sommes très heureux de voir que le public est réceptif très tôt. Dès la fin de l'année, il y avait une très bonne dynamique de vente, notamment avec Angèle et Matmatah. Pour revenir à l'édition 2022, la journée du dimanche avait été un peu décevante en jauge, car nous avions été à environ 60%, cela faisait un remplissage moyen. Mais au final nous faisons une belle année. Là nous sommes sur une dynamique en fin d'année, c'est surtout l'effet d' une nouveauté, avec un pari risqué de Bobital Déraille, avec 15 000 personnes, et c'est une dynamique que nous n'avions jamais vécue. Pour le vendredi soir, tout a été complet en quelques jours, et dans la continuité, cela à fait boule de neige, et nous avons été complets encore rapidement. Cela fait vraiment plaisir, et cela fait chaud au coeur. Pour arriver à 45 000 festivaliers, cela fait 40% de public en plus. Il faut juste se dire que nous restons à taille humaine, car nous agrandissons le site que de 1 000 personnes. Nous allons voir sereinement 2024, nous connaissons les dates, car nous sommes obligés d'anticiper beaucoup de choses, avec les jeux olympiques. Nous allons avancer au dernier week-end de juin ". 

Maxime Hamon, bénévole au festival l'Armor à sons, explique que " je suis bénévole depuis 2014, sur la partie électricité. Lors de cet atelier, nous mettons en place, tout ce qui est la partie électrique. C'est-à-dire remise à niveau de tous les appareils, que ce soit les rallonges, et éclairage. Nous avons commencé en octobre 2022 pour faire un premier tri, et pour cette année c'est au mois de mars 2023 que nous sommes au travail. Nous sommes une vingtaine de bénévoles sur la partie électricité, et en grande partie, c'est nous qui allons mettre le matériel en place. C'est vraiment génial, on passe des bons moments, cela se passe très bien avec tous les bénévoles ".